Dans le cadre de la concertation préalable à la prolongation de la concession d’aménagement et d’exploitation du Rhône confiée à la CNR, il est proposé de développer les ports, le fret et le tourisme fluvial avec différents projets à réaliser le long du fleuve. Compte tenu du tonnage de marchandises transportées qui est en baisse (d’un pic à 6000 M tonnes il y a quelques années il est passé à 4500 M tonnes et d’une baisse également des conteneurs transportés (pic à 97000 u pour maintenant à 78000 u ) ne peut-on pas consacrer ces budgets importants prévus à l’amélioration des équipements pour du développement de grande masse du fret pouvant transiter par le fleuve compte tenu que celui ci dispose d’une réserve de capacité de 4 fois son utilisation actuelle sans INVESTISSEMENT complémentaires. Malgré tout ce développement devra passer obligatoirement par une motivation à vouloir faire sauter le verrou qui empêche de se développer vers le Nord faute de connexion aux grands gabarits à cette navigation qui reste captive sur l’axe Rhône/ Saône. L’enjeu est considérable pour trouver des alternatives à la route et des modes de transport plus durables en utilisant le Rhône à 100% de ses possibilités comme cela devrait être.

Dans le cadre de la concertation préalable à la prolongation de la concession d'aménagement et d'exploitation du Rhône confiée à la CNR, il est proposé de développer les ports, le fret et le tourisme fluvial avec différents projets à réaliser le long du fleuve. Compte tenu du tonnage de marchandises transportées qui est en baisse (d'un pic à 6000 M tonnes il y a quelques années il est passé à 4500 M tonnes et d'une baisse également des conteneurs transportés (pic à 97000 u pour maintenant à 78000 u ) ne peut-on pas consacrer ces budgets importants prévus à l'amélioration des équipements pour du développement de grande masse du fret pouvant transiter par le fleuve compte tenu que celui ci dispose d'une réserve de capacité de 4 fois son utilisation actuelle sans INVESTISSEMENT complémentaires. Malgré tout ce développement devra passer obligatoirement par une motivation à vouloir faire sauter le verrou qui empêche de se développer vers le Nord faute de connexion aux grands gabarits à cette navigation qui reste captive sur l'axe Rhône/ Saône. L'enjeu est considérable pour trouver des alternatives à la route et des modes de transport plus durables en utilisant le Rhône à 100% de ses possibilités comme cela devrait être.

Réponse du Ministère de la transition écologique et solidaire

Les infrastructures de navigation de la concession soient effectivement en mesure d’accueillir un trafic de marchandises quatre fois supérieur à celui constaté actuellement. Néanmoins, il est nécessaire que lesdits ouvrages soient maintenus en bon état de fonctionnement pour s’adapter en cas d’évolution prévisible du trafic. À ce titre le projet de prolongation de la concession prévoit :

1. La continuité des obligations du concessionnaire en matière d’entretien, de maintenance et d’exploitation des ouvrages de navigation,

2. Dans le programme d’investissements, des actions en faveur de la fiabilité de la navigation avec notamment le doublement des portes aval des écluses de Chateauneuf-du-Rhône et de Bollène,

3. Un volet navigation ambitieux dans le schéma directeur, annexé au cahier des charges général de la concession. Ce volet du schéma directeur comprendrait 5 axes:

  • l’amélioration de la fiabilité, de la sécurité, de la disponibilité et de la capacité des ouvrages,
  • la remise en navigabilité du Haut-Rhône,
  • l’amélioration de la qualité du service de la navigation,
  • la contribution au développement du transport fluvial et des sites industriels et portuaires ; il est à noter que les actions de cet axe sont guidées par les propositions du Délégué Interministériel de l’axe Rhône-Saône (DIMERS),
  • la contribution au développement du tourisme fluvial.

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