CNR est une entreprise avec des salariés qui doivent être associé au plus prêt des discussions concernant une future prolongation.De tout temps EDF ou CNR les agents ont eu a cœur d'exploiter au mieux les installations tant de point de vu production que de sûreté hydrauliques vis a vis des tiers. Le vrai mix énergétique doit faire une place prépondérante au barrages qu'ils soient CNR EDF ou autre et les garder comme un véritable patrimoine National loin des appétits financiers. Ne bradons pas nos bijoux de la Nation Merci.
Réponse du Ministère de la transition écologique et solidaire
Les salariés de CNR sont directement intéressés par le projet de prolongation de la concession. La concertation peut être l'occasion pour eux de s'exprimer sur ce projet, soit en tant que simple citoyen, soit au-travers de leurs organisations syndicales, par exemple en déposant un cahier d'acteurs sur cette plateforme.
Le Ministère de la Transition écologique et solidaire soutient pleinement l'hydroélectricité, qui joue effectivement un rôle majeur dans la transition énergétique et dans le mix énergétique. Il s'agit de la première source d'électricité renouvelable et de la deuxième source de production électrique après le nucléaire, avec 12% de la production électrique en 2018. Cette énergie est flexible, pilotable et stockable, elle est donc importante pour le système électrique et sera essentielle pour intégrer d'avantage d'énergies renouvelables dans le mix électrique.
A ce titre, le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie actuellement en consultation prévoit un développement de l'hydroélectricité, avec 25,7 GW de capacités installés en 2023 et entre 26,4 et 26,7 GW en 2028, contre 25,3 GW en 2017. Le projet de prolongation de la concession du Rhône participe à l'atteinte de ces objectifs, avec le développement de nouvelles centrales hydroélectriques ou l'amélioration de centrales existantes. Plus largement, ce projet participe à la lutte contre le changement climatique au-travers de la promotion de la production d'énergies renouvelables, du transport fluvial ou de l'accompagnement de l'agriculture rhodanienne vers des modes de production davantage respectueux de l'environnement.
Les ouvrages hydroélectriques sont par ailleurs propriété de l’État (au-delà de 4,5 MW), et sont concédés à des opérateurs industriels comme EDF, CNR ou la SHEM pour les trois principaux. La France a fait le choix de ce régime de concession afin d'une part de conserver un contrôle public fort, et d'autre part de ne pas privatiser les ouvrages (c'est-à-dire de maintenir ces ouvrages comme propriété de l’État, même s'ils sont exploités par un opérateur privé). Ces contrats de concession permettent de concilier les différents enjeux et usages de l'eau (production d'électricité renouvelable, irrigation, alimentation en eau potable, loisirs sur les lacs dans les retenues, enjeux environnementaux...) en inscrivant des obligations dans les contrats qui s'imposent aux concessionnaires.
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